Après avoir visité le sanctuaire des papillons Monarque, mais aussi après moults contre-temps, nous avons atterri à Valle de Bravo, un village mexicain on-ne-peut-plus charmant sur les bords d'un lac cerclés de montagnes. Ayant très peu dormi les nuits précédentes, j'ai malheureusement et honteusement raté la petite ballade du matin (et, à mon grand désespoir, les quésadillas de la place de l'église, qui sont les plus fameux de la région, ai-je ouïe dire...) et n'ai pu que faire quelques photos au sortir de notre hôtel
Ça m'apprendra à préférer les bras de Morphée plutôt que ceux de la fée culture...
Dernière escale : la vallée de Michoacan au Mexique, à l'ouest de Mexico pour être exact.
C'est ici que les papillons Monarque descendus d'Amérique du Nord durant l'automne, viennent s'installer pour se reproduire avant de faire le voyage inverse au printemps. Le spectacle que ce sanctuaire offre est hors norme : des milliers et des milliers de papillons voltigent entre les arbres, s'amassent sur les troncs et les branches, se posent par terre. A chaque pas, il faut veiller à ne pas écraser l'un d'eux.
Voilà à quoi l'on joue lorsqu'on est en croisière et surtout quand on est 3 copilotes ! Pourquoi 3 copilotes ? Tout simplement car l'amplitude de notre vol était très longue : Paris CDG-Porto-Mexico. Départ à 16h30 de Paris, arrivée à 8h00 (heure française) à Mexico le lendemain.
Bref sur le tronçon Paris-Porto, nous avions un passager, un mécano qui venait d'acquérir cette miniature de Boeing 747-400 Cargo. Et il se trouve que cette maquette était l'avion dans lequel nous volions : l'immatriculation était la même, F-GIUA. Nous nous sommes donc amusés à prendre en photo ce mini 744 Cargo sous toutes les coutures et avec des scénarios très précis, comme cet atterrissage sur la piste 17 de Porto... ;-)
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