
L'année 2008 fût celle de mes 30 ans, voui. Et pour passer ce cap difficile (enfin pas trop non plus ! ), j'ai eu des smart-amis qui m'ont offert une Smartbox Invitation gastronomique au Château.
Après avoir hésité longuement, j'ai finalement jeté mon dévolu sur le Château de Saint Paterne à... Saint Paterne, juste à côté d'Alençon.
Et lundi, ma jolie automobile flambant neuve (oui, on s'embourgeoise : à 31 ans, je me suis achetée ma première voiture neuve, et ça change de celles d'occasion !) a filé sur l'autoroute du Mans puis après deux heures et demi de route, est apparu le fameux château datant du XVème siècle (tout de même).
La maîtresse des lieux nous accueille dans cette immense demeure aux milles portes. J'exagère un peu, d'accord, mais pas tant que ça : outre les portes des pièces, il y a celles des placards, celles dissimulées dans les murs, celles dans l'escalier etc. Le parquet est magnifique et grinçant. Les fenêtres sont très hautes et fermées de volets intérieurs. Notre chambre (la Chambre des canards) nous offre une superbe vue sur le parc sous un plafond immense. Les boiseries ont un âge qu'on ne dit plus et le lit à baldaquin est lourd de ses riches tissus.
Après avoir pris l'apéritif au salon avec nos hôtes, Ségolène et Charles-Henry de Valbray, nous avons pu prendre notre dîner dans un petit salon ancien et marocain. Le repas fût un régal : soupe de moules au curry, tajine de veau aux fruits secs, fromages (dont deux camemberts, l'un nature, l'autre au calvados, hantent encore mes papilles) et enfin fondant au chocolat au cœur de caramel... Que dire ? Slurppppp, sans doute ! Après une nuit châtelaine, le petit déjeuner a été servi à la salle à manger sous les rayons de soleil.
L'aménagement et la décoration marient l'ancien et le plus récent, le classique et l'exotique glané aux fils des voyages des propriétaires férus de nouveaux horizons. C'est un vrai bonheur pour tous les sens ! Je crains d'avoir pris goût à la vie de château et espère fortement retourner, un ou deux jours de plus cette fois-ci, en la superbe demeure de Saint Paterne.
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